Mais cela ne peut pas forcément se faire en un claquement de doigts, à l’image des producteurs de fromage et plus précisément du vacherin Mont-d’Or, comme Serge André à Romanel-sur-Morges. «Nous avons besoin de pics de chaleur pour notre production, et cette puissance n’est pas forcément possible sans les carburants fossiles. C’est dire que les coûts liés à la crise actuelle sont très importants et ils se répercuteront forcément sur le produit fini, que l’interprofession a compensé par une hausse de 1 franc au kilo pour cette année.»
Et il ne s’agit pas d’une vue de l’esprit, puisque des exemples concrets d’augmentations considérables – presque folles – frappent aussi bien des communes qui ont fait le choix de s’alimenter sur le marché libre que des PME vaudoises, à l’instar de la Brasserie vaudoise «Docteur Gabs», qui s’est alarmée cet automne, après avoir vu sa facture de courant s’envoler, pour 2023, de 80’000 francs à 500’000 francs.