Université, École polytechnique, hautes écoles supérieures en art, ingénierie et gestion, santé, musique et travail social, le canton de Vaud cultive sa vocation d’accueil et de développement de l’enseignement supérieur et postobligatoire.
À la tête de la Haute école d’ingénierie et de gestion du canton de Vaud, Catherine Hirsch est rompue au respect des minorités. La HEIG-VD, c’est avant tout, dans le langage populaire, «L’école d’Ing’» que l’on rejoint à l’issue de la filière scientifique de l’enseignement obligatoire.
Dans ce cycle comprenant 10 filières menant au Bachelor, moins de 15% de filles s’inscrivent, alors que la parité filles-garçons est pratiquement atteinte dans le département Gestion.
Que ce soit dans son écrin verdoyant de Cheseaux-Noréaz ou dans l’atmosphère urbaine et post-industrielle de Saint-Roch à Yverdon, la HEIG-VD assume avantages et inconvénients de la décentralisation.
Catherine Hirsch: «Quand les services de l’État nous ont exposé le concept de la marque VAUD+, nous avons vu l’opportunité de faire exister notre travail au-delà de la foison des rankings d’écoles. Nous étions aussi la première institution à adhérer à cette démarche» poursuit-elle. Pour la directrice, la marque VAUD+ permettra de mettre en avant les atouts de la région Nord vaudois, comme autant de pièces d’un puzzle qui feront briller le canton.
Parmi les valeurs affichées de l’établissement, «Respect et Ouverture», «Engagement et Responsabilité», on retiendra «Audace», traduisant la détermination de Catherine Hirsch à éviter de mettre systématiquement les acteurs économiques en compétition, mais à se demander ce qui peut être fait «Ensemble». «Les vaudois sont modestes et la marque VAUD+ que nous allons ensemble mettre en place contribuera à désinhiber notre communauté. Nous devons apprendre à être fiers de ce que nous sommes et à construire ensemble notre réseau de valeurs. Nous sommes sur le seuil et avons déjà fait un pas dans la pièce, mais nous n’avons pas encore investi tout l’espace!».
Catherine Hirsch se réjouit surtout de se retrouver autour d’une même table avec d’autres institutions académiques ainsi que des acteurs de l’économie reliés par les mêmes valeurs et cette ambition d’excellence partagée. Afin d’échanger sur ce thème, naturellement, et d’amener sa pierre à la promotion commune des membres du label. «C’est l’occasion de se renvoyer mutuellement la lumière à travers la marque VAUD+!», conclut-elle joliment.
