Objectif: durabilité. C’est l’un des enjeux clés pour le Conseil d’État vaudois, qui a inscrit cette priorité dans son programme de législature. Avec des défis pharaoniques du côté du climat et de l’environnement et des chantiers qui se veulent à la hauteur de la tâche. «La durabilité n’est pas vue comme un idéal technocratique, mais comme un choix de société avec un impératif clair quant au respect des limites planétaires», explique Guillaume de Buren, à la tête de l’Office cantonal de la durabilité et du climat (OCDC) créé en juin dernier. «Nous n’y sommes pas encore, mais nous nous y dirigeons, avec pour cette législature une priorité à la concrétisation».
Dont acte, avec la création de ce nouvel office, qui coordonne les actions cantonales, dont celles de la cellule dédiée à l’économie durable au sein du Service de la promotion de l’économie et de l’innovation. Le Conseil d’État a débloqué 209 millions de francs supplémentaires en juin dernier pour accélérer la mise en œuvre.
Au total, des investissements à hauteur de 1.8 milliard de francs sont planifiés sur la durée de la législature, pour contribuer à atteindre les objectifs climatiques.
Par ailleurs, la révision d’une batterie de lois et l’établissement de nouveaux plans d’action pour l’approvisionnement énergétique, pour l’aménagement du territoire et pour la gestion des déchets sont sur les rails. Ce sont en particulier les domaines de la mobilité et de l’assainissement énergétique des bâtiments qui sont visés.
La concrétisation du principe de l’économie circulaire des matériaux pourrait, elle, amener des solutions pour préserver les ressources minérales et réduire les émissions liées au secteur de la construction.