Vaud+
Promotion du canton: fédérer les forces

La commission de la marque prend ses marques

Composé de neuf membres, dont quatre reflétant la diversité des ambassadeurs et des produits et cinq proposés par l’État de Vaud, cet organe de haute surveillance, sous le contrôle du Comité directeur de Vaud Promotion, est chargé de valider les critères d’attribution et les conditions d’utilisation de la marque VAUD+, ainsi que des labels relatifs, tout en veillant à leur cohérence. Comme le résume Andreane Jordan Meier, cheffe du SPEI, cette commission permet de donner la parole « à des personnalités de l’économie privée qui ont leurs propres marques et assurent une excellente compréhension du terrain. » Un enrichissement salutaire et réciproque si l’on en croit deux de ses membres, interrogés au tout début de l’aventure:

«Aujourd’hui, nous vivons une période où la marque et son image jouent un grand rôle. Pour le vin par exemple, qu’est-ce qui différencie deux cuvées au-delà de la qualité? Si l’on vend du côtes-du-rhône, le client a une image en tête; si on lui dit Valais, il en a une autre, de même pour le Tessin. VAUD+ constitue désormais une plateforme idéale pour vendre notre canton, son effervescence, son savoir-faire autant artisanal qu’industriel. Sur lesquels on va pouvoir mettre un cadre, un nom et une image rayonnante.»

Catherine Cruchon, œnologue au domaine Henri Cruchon à Echichens

«En rassemblant ainsi différentes institutions, dont certaines reconnues à l’échelle nationale et internationale, cette plateforme va permettre d’élargir les horizons et d’apporter des idées et des compétences nouvelles. Il est vrai que l’on parle avant tout de produits ou de savoir-faire en oubliant la créativité. Mal comprise, personne ne sait trop comment l’appréhender, parce qu’elle est vue comme quelque chose d’insaisissable, alors qu’elle constitue une véritable force de différenciation, une formidable valeur ajoutée. Si VAUD+ est un outil de promotion vers l’extérieur, il va aussi susciter des rapprochements entre des acteurs qui n’auraient jamais collaboré ou ne se seraient même pas rencontrés.»

Alexis Georgacopoulos, directeur de l’ECAL à Renens