Ne cherchez plus à vous repérer avec les grues de chantier. Le Vortex s’est libéré de la dernière début novembre, symbole fort de la fin du gros œuvre. Le Vortex, c’est cette pépite architecturale sise à
Chavannes-près-Renens, tout près de l’UNIL et de l’EPFL. Le bâtiment accueillera, pour sa première mise en service, les 1880 athlètes en provenance de 70 pays pour les JOJ en janvier 2020. Ensuite, étudiants, personnel et hôtes académiques prendront le relais, faisant de ce village olympique temporaire une adresse hors normes et durable sur le campus des hautes écoles.
Haut de 27 mètres, le Vortex ressemble à un anneau de béton dans lequel 712 logements (du studio à l’appartement, en passant par des chambres d’étudiants) se déploient le long d’une rampe hélicoïdale de 2,8 km en pente douce. L’idée porte la signature du bureau d’architectes Dürig AG.
Les logements ont fait l’objet de recherches très approfondies pour un confort optimal via un prototype construit à quelques encablures du Vortex. «On a pu choisir le bois pour la façade, les éclairages extérieurs, les caissons de stores. Tout est une affaire de goûts et de couleurs; mais nos discussions ont abouti à des solutions efficaces. Nous sommes sereins par rapport aux options retenues pour ce chantier», commente Frederik Flaccomio, chef de projet Vortex chez Retraites Populaires.
Eric Burg, directeur du chantier pour l’entreprise constructrice Losinger Marazzi, veille tous les jours, depuis mai 2017, à ce que le calendrier des travaux soit tenu. «J’aime ce qui est compliqué», confie-t-il. Son objectif est quasi gravé dans le béton : livrer les clés le 31 octobre 2019 à Retraites Populaires, qui assure la conduite du projet pour le compte de la Caisse de pensions de l’État de Vaud. Cette dernière a investi 156 millions de francs dans cette construction qui marquera son époque, et pas seulement grâce à la vue époustouflante sur la région lémanique que proposera le toit-terrasse panoramique. Eric Burg et Frederik Flaccomio regardent le Vortex en construction avec fierté et ils en garderont un souvenir unique dans leur vie professionnelle. «Les organisateurs de Lausanne 2020 disent volontiers que ce bâtiment sera l’héritage que les JOJ laisseront à Lausanne. Je me souhaite encore beaucoup de chantiers comme celui-ci», conclut Frederik Flaccomio. Les jeunes athlètes qui auront la chance d’investir ces lieux seront peut-être tentés d’y revenir plus tard, pour une formation académique.
