Le sol vaudois
ses fruits, ses défis pour le futur

Le SOL, au cœur de l’agriculture vaudoise

ARC Jean-Bernard Sieber

ARC Jean-Bernard Sieber

L’agriculture occupe une place centrale dans nos vies. Elle nourrit notre population et contribue à la préservation de nos ressources naturelles. Dans le canton de Vaud, l’agriculture est un pilier fondamental de notre identité et de notre économie. Avec 107’000 hectares de surface agricole, nous arrivons au second rang des cantons suisses derrière le canton de Berne. Nous sommes le premier canton producteur de nombreuses cultures, comme le blé panifiable, le maïs, la betterave sucrière ou encore le colza, le deuxième en matière de viticulture, et le troisième pour l’arboriculture fruitière. Nous avons une responsabilité pour contribuer à notre souveraineté alimentaire.

Les enjeux auxquels le monde agricole est confronté sont nombreux. À l’heure où les défis climatiques, économiques et sociaux se multiplient, il est plus essentiel que jamais de réaffirmer l’importance de cette activité et de renforcer la collaboration entre tous les acteurs. L’agriculture me tient profondément à cœur et je m’engage avec les différents partenaires du secteur, que vous allez découvrir en partie dans les prochaines pages, pour une agriculture porteuse d’avenir. Une agriculture autonome, robuste, résiliente, et durable dont on n’oublie pas la mission principale, qui est de nourrir la population.

 

«L’avenir de notre agriculture dépend
de notre capacité à innover, à prendre
soin de nos sols et à travailler ensemble.»  

C’est dans ce sens que nous avons mis le sol au cœur de la politique agricole cantonale. En prenant soin de notre sol, nous améliorons son taux de matière organique, ainsi que sa structure, sa capacité à retenir l’eau et à capter le CO2 et finalement la qualité de nos aliments. Prendre en main la santé de nos sols, c’est surtout penser à la génération future. Le développement programmé du centre d’essai agricole de Grange-Verney, le projet AgroImpact et le Plan d’action sols récemment présentés ou encore l’augmentation adoptée ce printemps du nouveau crédit-cadre consacré aux améliorations foncières sont au cœur de cette démarche.

Enfin, le vignoble vaudois est emblématique de notre identité et fait partie de notre patrimoine. Le Conseil d’État tient à le soutenir et à le préserver. Il a lancé le plan de relance de la viticulture, un vaste programme pour l’ensemble du canton et ses six régions viticoles, qui se décline en trois axes : la production, l’environnement et la promotion.

L’avenir de notre agriculture et de la viticulture dépend de notre capacité à innover, à protéger nos sols et à travailler ensemble. Nous sommes unis dans cette démarche, car c’est ensemble que nous assurerons la pérennité de ce secteur essentiel.

Valérie Dittli
Cheffe du Département des finances et de l’agriculture