Economie et durabilité
Les défis de 2050

En 2050, une économie vaudoise DÉCARBONÉE ET CIRCULAIRE

200’000, c’est le nombre d’habitants supplémentaires que pourrait compter le territoire vaudois en 2050. D’ici là, les émissions cantonales de gaz à effet de serre devront avoir atteint le zéro net (l’objectif de neutralité carbone), soit un équilibre entre les émissions résiduelles et les capacités de captage et de stockage. Tour d’horizon de ce pays vaudois du futur et de son économie décarbonée.
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En 2050, le canton de Vaud comptera 200’000 habitants, qui bénéficieront de réseaux de transport offrant de réelles alternatives au transport motorisé individuel.

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ARC Jean-Bernard Sieber

Guillaume de Buren, chef de l’Office cantonal de la durabilité et du climat.

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Objectif: durabilité. C’est l’un des enjeux clés pour le Conseil d’État vaudois, qui a inscrit cette priorité dans son programme de législature. Avec des défis pharaoniques du côté du climat et de l’environnement et des chantiers qui se veulent à la hauteur de la tâche. «La durabilité n’est pas vue comme un idéal technocratique, mais comme un choix de société avec un impératif clair quant au respect des limites planétaires», explique Guillaume de Buren, à la tête de l’Office cantonal de la durabilité et du climat (OCDC) créé en juin dernier. «Nous n’y sommes pas encore, mais nous nous y dirigeons, avec pour cette législature une priorité à la concrétisation».

Dont acte, avec la création de ce nouvel office, qui coordonne les actions cantonales, dont celles de la cellule dédiée à l’économie durable au sein du Service de la promotion de l’économie et de l’innovation. Le Conseil d’État a débloqué 209 millions de francs supplémentaires en juin dernier pour accélérer la mise en œuvre.

Au total, des investissements à hauteur de 1.8 milliard de francs sont planifiés sur la durée de la législature, pour contribuer à atteindre les objectifs climatiques.

Par ailleurs, la révision d’une batterie de lois et l’établissement de nouveaux plans d’action pour l’approvisionnement énergétique, pour l’aménagement du territoire et pour la gestion des déchets sont sur les rails. Ce sont en particulier les domaines de la mobilité et de l’assainissement énergétique des bâtiments qui sont visés.

La concrétisation du principe de l’économie circulaire des matériaux pourrait, elle, amener des solutions pour préserver les ressources minérales et réduire les émissions liées au secteur de la construction.